Virtualiser un serveur, c’est faire croire à un système d’exploitation qu’il parle à un ordinateur alors qu’il parle à un logiciel.

Les systèmes d’exploitation

Le système d’exploitation est le premier logiciel qui s’exécute lorsqu’on démarre un ordinateur.

C’est un peu le chef de gare car tous les logiciels qui tournent sur votre ordinateur veulent accéder aux mêmes ressources : “écouter” le clavier ou la souris, répondre aux questions qui arrivent par le réseau,  afficher des informations sur l’écran, lire et écrire sur le disque dur…

Le système d’exploitation écoute toutes les demandes, et attribue, à tour de rôle, des accès aux différentes ressources (on parle de plusieurs millions d’instructions par seconde).

La famille de systèmes d’exploitation la plus connue est certainement Windows mais il en existe bien d’autres, comme les distributions Linux, les familles BSD…

Un logiciel écrit pour un système d’exploitation ne peut pas fonctionner sur un autre sans subir un minimum de modifications. C’est pourquoi certains systèmes d’exploitation sont imposés pour exécuter certains logiciels.

La virtualisation

La virtualisation, c’est un logiciel qui permet de simuler la présence de plusieurs ordinateurs en créant des ressources virtuelles (Microprocesseur, mémoire vive, disque dur et réseau).

Cette famille de logiciel est appelée Hyperviseur.

Un hyperviseur permet donc de démarrer différents systèmes d’exploitation, de manière isolée, sur une même machine physique.

Schématiquement, un système d’exploitation ne sait pas qu’il tourne sur une machine virtuelle.

Il ne sait pas qu’il partage des ressources avec ses “voisins”. Il croit qu’il est tout seul sur son matériel.

Ce tour de magie amène de nombreux avantages.

Les avantages

Par exemple, vous pouvez démarrer 3 machines virtuelles sur un seul serveur :

Voici un simple scénario ou vous économisez l’achat et la maintenance de 2 serveurs physiques.

Vous optimisez également l’espace et la consommation énergétique associés. Enfin, le disque dur virtuel de chaque serveur étant un simple fichier, vous pouvez à loisir le dupliquer, le sauvegarder, ou le faire tourner sur l’hyperviseur d’une autre machine physique.

La performance

Les fabricants de microprocesseurs ont investi des fortunes pour rendre la virtualisation la plus transparente possible.

Aujourd’hui, les performances d’une machine virtuelle sont devenues aussi élevées que celles d’un serveur physique grâce à des instructions optimisées utilisées par des hyperviseurs sophistiqués.

Les restrictions

Il ne reste que quelques cas particuliers qui interdisent l’usage de la virtualisation.

Soit des machines-outils avec des cartes électroniques spécifiques, soit des logiciels imposant des systèmes d’exploitations très spécifiques et/ou très anciens.

Conclusion

Alors si ce n’est pas encore fait, n’hésitez plus et entrez dans l’ère de la virtualisation. Et dépêchez-vous car l’ère de la conteneurisation arrive à grands pas !

Nicolas KAISER
Directeur innovation Dynamips

Une question ? Vous souhaitez virtualiser un serveur ? Contactez-nous !